P13 séance 7.
Maître du jeu Lolof, Joueurs Ninou, Deug, Tof et JJ. [Hors-jeu]
Comment Léon-Le-Bigleux [JJ] voit les choses
Nous vivons des moments moins pénibles dans notre hôpital. Nous avançons. Chaque minute qui passe nous approche un peu plus de la compréhension de ces lieux.
Nous cherchons des basilics pour satisfaire la volonté de Passe-passe/Monsieur Evasion. Il parait qu'ils se trouvent dans une pièce, au fond du bâtiment, une pièce à laquelle on accède en enlevant un panneau de bois, puis en descendant sur un étage en s'accrochant à des tuyaux, dans un étroit boyau.
La salle A21 est pleine de gravas. Il semble que cette pièce ait été autrefois un vivarium. La salle semble éclairée par le plafond, sans que nous puissions déterminer d’où vient cette lumière. Les grandes baies vitrées qu’il devait y avoir autrefois sont murées. Une porte, en partie comblée par des gravas, donne sur la salle A22.
Les basilics vivent là, parmi les décombres et les restes végétaux en décomposition. Ce sont des reptiles de 70 à 100cm. Ils semblent affamés et se précipitent sur tout ce qui se mange, y compris le cadavre d’un des leurs. Nous en capturons trois : deux vivants et un mort.
Retrouvez les images dans le pdf | Nous donnons basilic vivant à Passe-Passe/Monsieur Evasion. Il nous donne rendez-vous après le repas du soir.
Nous donnons un œil du basilic mort à l’aveugle, qui l’avale tout de suite, sans que nous ayons eu le temps de lui dire qu’il existe une recette qui rendrait cet œil meilleur… L’aveugle semble progressivement retrouver la vue.
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Passe-Passe/Monsieur Evasion n’assiste pas au repas du soir.
Nous le rejoignons dans sa chambre après le repas. La porte est fermée, nous finissons par l’ouvrir, pour trouver une scène de cauchemar : Passe-Passe/Monsieur Evasion s’est pendu au plafond, au centre de signes dessinés sur le sol à l’aide du sang acide du basilic. Les bougies que nous lui avons données se consument lentement. Il s’est mutilé en se coupant l’index pour écrire sur le mur : « Enfin libre ».
Au moins, il a la mort qu’il a souhaité. |
Retrouvez les images dans le pdf
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Nous explorons le cabanon au fond du jardin. Un très bon cadenas en ferme la porte. Nous descendons plusieurs centaines de marches. Nous arrivons dans une salle aux vastes proportions.
Au centre, une pile de cadavre sans têtes. Les corps de ceux qui ont disparu dans l’hôpital, soignants et patients.
Au fond, un four crématoire pour faire disparaître les corps.
Sur les murs, dansent des ombres. Pas seulement les nôtres, mais, dans des mouvements flous à peine perceptibles, les ombres de tous ceux qui sont mort dans cet hôpital sinistre.
Une étoile à côté du four, mais une étoile qui ne luit pas. Nous ne sommes pas à la bonne étape.
Pluie d’étoile.
Du ciel viendront les guides pour à Lui les mener D’une étoile à chaque pas la voir illuminée Pièces, salles, couloirs, recoins, leurs pas seront guidés. Le chemin trouvera par leur suite respectée.
Nuls bienvenus une fois la grande imposte passée Où les fumées toxiques sont goulûment cherchées Chaque appel au secours y est réduit à néant Le monstre y dévore tout dans une orgie atroce Les beaux corps de plastique vivent parmi les rebuts De la bouche indécente jaillissent images et sons La porte de l’enfer aux tréfonds de la folie Au noir sein de la terre les déchets sont brûlés Les enfants y brûlèrent puis connurent l’oubli La mémoire des défunts y est objet de culte La nourriture du lieu paraîtra immangeable Le poisson mort aspire à un repos sans vie Il faudra ensuite la réponse à la question
LUI |
Nous voici maintenant au seuil de notre quête des étoiles. Nous allons tenter de suivre le chemin indiqué dans le poème. Nous partons du postulat que ce poème n’est pas seulement une métaphore, mais un guide concret, qui va nous permettre de suivre un chemin, ponctué d’étapes.
Nuls bienvenus une fois la grande imposte passée
Une étoile luit au dessus de la porte d’entrée quand nous passons.
Où les fumées toxiques sont goulûment cherchées
Au plafond du fumoir, une frise d’étoiles luit.
Chaque appel au secours y est réduit à néant
Le local technique nous révèle ses secrets et l’un de nous voit une étoile.
Le monstre y dévore tout dans une orgie atroce
Le cannibale est un monstre. Une étoile est gravée sur son crâne.
Les beaux corps de plastique vivent parmi les rebuts
La clé nous indique une salle qui sert de débarras aux soignants, où cinq mannequins trônent.
De la bouche indécente jaillissent images et sons
La salle de la vidéo nous révèle une étoile.
A noter : pas deux étoiles sont similaires.
Tout cela nous amène au soir, nous poursuivrons demain.
Plus que jamais, la vie est un combat.
| Maître du jeu Lolof, Joueurs Ninou, Deug, Tof et JJ. [Ce qui est noté comme ceci est Hors-jeu] Le Cri : rédacteurs JJ, Tof et Ninou ; correction, regard bienveillant du docteur Lolof
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